The Evil Within

Les plus

• Une atmosphère d'horreur riche et diversifiée
• Gameplay équilibré entre action et furtivité
• Mise en scène de la terreur efficace et prenante
• Graphismes et design de l'univers immersifs

Les moins

• Problèmes occasionnels avec la caméra
• Certains éléments narratifs manquent de cohérence
• Gestion des munitions qui peut frustrer

Immersion dans la terreur avec The Evil Within

The Evil Within, un titre qui rend hommage aux origines du jeu d'horreur japonais, se révèle un mélange palpitant entre frayeurs classiques et modernité. Sous la direction de Shinji Mikami, père du genre survival horror, on retrouve une esthétique très "Silent Hill" pour ce qui est de la manipulation de la réalité, tandis que le design et les antagonistes semblent tout droit sortis de Resident Evil 4.

Une intrigue captivante et angoissante

Dans ce jeu, vous endossez le rôle du détective Sebastian Castellanos, confronté à une série d'événements surnaturels suite à un appel d'urgence provenant du Beacon Mental Hospital. Le jeu vous emporte d'emblée dans un univers chaotique où la frontière entre le réel et l'indicible est constamment brouillée, vous laissant aux prises avec des créatures effroyables et une entité maléfique connue sous le nom de Ruvik.

Survival horror mêlant action et furtivité

The Evil Within se distingue par son style troisième personne qui parvient à équilibrer des séquences d'action à la manière des consoles et des moments de vulnérabilité qui rappellent certains indépendants sur PC. Sebastian n'est pas démunis, il dispose d'un arsenal lui permettant de répliquer, tout en étant limité par une gestion de munitions strictes. Le titre encourage par conséquent la discrétion pour économiser de précieuses balles, ou le combat direct quand cela est inévitable.

Gameplay axé sur la discrétion

L'approche furtive est capitale dans The Evil Within. A l'inverse de Resident Evil 4, où vous pouviez décider de faire face aux ennemis, ici l'enjeu est de les éviter ou de les piéger avec ingénuité. L'importance stratégique des déplacements cachés et la mise en place de pièges renouvellent le genre et procurent une sensation de vulnérabilité qui accentue l'atmosphère oppressante.

Interface utilisateur et contrôles

Les contrôles de caméra demeurent un point controversé. Bien que fonctionnels, des dysfonctionnements occasionnels peuvent être désorientants lors de poursuites haletantes ou de combats contre des adversaires invisibles. Cependant, l'interface optimisée et le système de sélection rapide pallient en partie cette lacune, offrant un style de combat fluide et réactif.

Graphismes et ambiance immersive

Visuellement, The Evil Within s'avère convaincant, reconstituant un monde ténébreux propice à l'horreur. Le rythme, qui ne fléchit pas après un prologue intensément gore, crée des transitions abruptes entre les niveaux, renforçant l'imprévisibilité et la tension psychologique. L'environnement volatile, avec ses métamorphoses constantes, maintient le joueur sur le qui-vive, le poussant à découvrir les rebondissements du scénario.

Un conte horrifique moderne et dynamique

Bien que The Evil Within puisse parfois paraître décousu dans sa narration, l'alternance entre séquences oppressantes et action désorientante crée un dynamisme qui tient le joueur en haleine. Le mélange d'influences, tout en étant par moments hétérogène, dresse un panorama de l'horreur qui saura satisfaire tant les fans de la première heure que les nouveaux venus désireux d'explorer le genre.

Les plus

• Une atmosphère d'horreur riche et diversifiée
• Gameplay équilibré entre action et furtivité
• Mise en scène de la terreur efficace et prenante
• Graphismes et design de l'univers immersifs

Les moins

• Problèmes occasionnels avec la caméra
• Certains éléments narratifs manquent de cohérence
• Gestion des munitions qui peut frustrer